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En s'attaquant au grand répertoire, des standards de Duke Ellington à Joe Zawinul, à ceux des Beatles ou de Michel Jonasz, et en présentant ses propres compositions, Laurent Cugny livre avec Zeitgeist, sa définition du jazz : un langage musical universel qui traverse les époques et transcende les mélodies.Le pianiste, arrangeur et professeur, dirige ici la fine fleur des musiciens hexagonaux réunis dans un tentet saisissant de maestria et de justesse, où chaque instrumentiste brille d'éclat. Un album résolument électrique, qui puise sa forme dans l'attrait de l'artiste pour l'avant-garde des années 60/70 et une musique autant cérébrale que jubilatoire, qui met formidablement en lumière l'art de Laurent Cugny : un sens unique de la mélodie, une vision intellectuelle de l'histoire du jazz et un goût sans limite du partage et de la transmission.Augustin BONDOUX / Patrick FRMEAUX

Si Pierrick et Gonzalo ne s'étaient jamais parlés avant de poser leurs mains sur leurs instruments dans un studio New-Yorkais, on sent tout de suite à l'écoute du disque à quel point l'entente fut immédiate et la symbiose profonde. Et qu'en voyageant ensemble dans la musique, une amitié sincère est née.Intitulé sobrement Pédron Rubalcaba, l'album raconte l'essentiel : l'histoire d'une rencontre au sommet. Comme point de départ, une fine sélection par Pierrick Pédron et Daniel Yvinec de 'grands standards exigeants traversant le XXème siècle' (du Si tu vois ma mère de Sidney Bechet au précieux Lawns de Carla Bley), arrangés par Laurent Courthaliac. Inspiré par son érudition du bop ainsi que l'école de Nadia Boulanger et avec un profond respect pour le jeu de Gonzalo Rubalcaba, Laurent s'est attelé à 'écrire les plus beaux accords pour les plus belles mains'.Le disque, composé de grands instants de bravoure où les traits survolent avec une maestria évidente les partitions écrites, se permet de grandes cassures, touchant aux musiques romantiques, contemporaines, parfois même bruitistes. Dans cet art du duo, Pierrick et Gonzalo s'interpellent, se provoquent, se jaugent, s'amusent à se surprendre et cherchent à se surpasser l'un l'autre. Deux musiciens qui osent tout et pour qui tout semble se faire si aisément, s'aventurent ensemble dans la musique qui se trouve derrière les notes. On se laisse emporter par la maîtrise des résonances du piano, des souffles enrobant les notes, par les bruits de clés du saxophone, les chants impromptus de Gonzalo... Une 'méta-musique' qui, mariée à cette permanente et enivrante virtuosité, en magnifie toute la poésie.

Rendant hommage aux régions de France, quatre grandes voix reprennent douze hymnes incontournables de la chanson française.

Théotime Langlois de Swarte continue son exploration du répertoire violonistique du début du XVIIIe siècle. Il met ici en lumière les liens qui unissent 3 compositeurs phares de cet instrument alors en plein essor : Vivaldi, père du concerto pour violon, et 2 de ses plus brillants cadets, Locatelli et Leclair. Un disque qui, par-delà les jeux d'échos et de filiations, révèle l'extraordinaire versatilité d'un instrument aussi virtuose que poète.

Rive-Gauche se permet ce 7è disque, qui se veut être la suite de quelques chansons de Brassens. Publiée sur les réseaux sociaux il y a quelques semaines, l'annonce a fait bondir une poignée de puristes. On devra juger ce disque à son écoute, pas sur les préjugés. L'apprécier ou non, sur pièce, sur ses qualités propres, mais pas par rapport à Brassens, ce qui serait perdu d'avance.

L'icône de la pop, aux multiples certifications internationales et réputées pour ses nombreux hits en collaborations avec des artistes tels que David Guetta, comme le célèbre tube "I'm Good (Blue)", revient avec un 3e album studio exclusif. Bebe Rexha nous embarque avec elle dans son univers, reprenant les codes musicaux et esthétiques des années 70's revisités avec des sonorités pop et dance.

Au fil des années, des disques et des collaborations, il s'est taillé une place à part dans le monde de la chanson en français, de celle qui cherche ailleurs que dans son pré carré, sur les terres du krautrock, du drone ou du folk. Chanteur et songwriter, par ailleurs scénariste de bande-dessinée et romancier, il a collaboré avec Dominique A, Noël Akchoté, Jad Fair ou encore Damo Suzuki. L'orage est un disque électrique et climatique, tendu et onirique, aux thèmes préapocalyptiques. Nourri des guitares noise d'Olivier Mellano, de la batterie tribale de Régïs Boulard, des claviers analogiques de Thomas Poli, des sorcelleries sonores de John Trap et du chant envoûtant d'OoTi, il évoque les peurs de l'époque, l'angoisse écologique, l'ambiance fin de règne du moment, l'envie de se cacher dans une caverne pour se protéger de l'orage et de ses conséquences. Un disque de saison finalement, en forme de paratonnerre.

Voici le grand retour de Zaz après plus de 3 ans d'absence. L'artiste revient avec un album lumineux, porté par un premier single, Imagine, qui sonne comme un retour aux sources.

Papillon(s) réunit dans un élégant packaging, les onze chansons originales de l'album Papillon ainsi que trois titres inédits. A travers des sonorités résolument actuelles, ces morceaux soulignent les capacités vocales extraordinaires de Lara Fabian sous un angle nouveau.

Un disque audacieux, intense et mature, par la reine française de la dark pop. Marina Kaye, c'est une voix puissante et harmonieuse, reconnaissable à la première écoute ! Et cet album est de loin son meilleur avec des chansons belles, modernes et fortes. Un "must have" d'une artiste qui fait exception dans le paysage pop en France !

Composée par deux jeunes musiciens descendant chacun d'une fameuse lignée de violonistes, cette tragédie lyrique de François Rebel et François Francoeur fut donnée sur la scène de l'Académie Royale puis au théâtre du Palais Royal et trouva d'emblée un accueil favorable auprès du public parisien friand de nouveautés. La mise en scène de cet opéra fut confiée à Mariame Clément pour les huits représentations données à Nantes et Angers en mai et juin 2007.

L'instrumentation du Grio associe la rythmique de la Compagnie Impérial, basse, batterie, à une section de soufflants de 5 instruments : 2 trompettes, trombone, 2 saxophones. Tels les 5 doigts de la main, cette section fait aussi écho aux orchestres de trompes d'Afrique Centrale. La Compagnie Impérial perpétue ainsi son exploration des traditions africaines initiée avec Impérial Pulsar et ses voyages au Mali et au Burkina Faso. Inspiré des Banda Linda de Centrafrique et de leurs trompes, et du jazz libertaire des années 60, le Grio entreprend l'ecriture d'un nouveau repertoire ouvrant de nouvelles pistes de jeu et de sonorites avec l'improvisation collective comme moteur.