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Ce disque a été conçu sur les milliers de kilomètres parcourus pendant la première tournée en solo de Yarol Poupaud et achevé au mythique studio parisien Motorbass.

Electron libéré dans la galaxie de la sono mondiale actuelle, Radio Tutti et Barilla Sisters réveillent une nouvelle fois la force avec un 2ème album détonant. Les musiques du Sud de l'Europe prennent un nouveau shoot d'arrangements classieux et d'électros-chocs pour ce bal transe-genres.

En à peine deux décennies, le dabkeh, à base de choubi irakien et de chant mawal arabe mâtiné d'emprunts aux traditions kurde et turque, et dont Omar Souleyman s'est fait le porte-flambeau, est devenu le genre musical le plus en vogue du Moyen-Orient (Liban, Palestine, Syrie, Jordanie, Irak). Cette farandole au cours de laquelle les couples mixtes se tiennent par la main et ponctuent les temps forts au sol (dabkeh signifie 'coup de pied' en arabe) est dansée lors des mariages et des fêtes. Reprenant des titres édités au support cassette dans les années 90 et 2000, la compilation de Mark Gergis offre un aperçu des danses du Houran.

Quand Trans Kabar a enregistré Maligasé, son premier album, le groupe existait depuis seulement quatre mois. Premiers pas, cri primal, oh le beau bébé. Musique hybride, métisse, née à Paris de la rencontre entre le maloya réunionnais traditionnel et les instruments du rock et du jazz. Moins qu'un concept, une alchimie fusionnelle entre quatre musiciens naturellement curieux, avides d'aventures et libres de fantasmer une nouvelle façon d'approcher la musique traditionnelle. Maligasé était un album de transe ternaire et de danse électrique, un pied (nu) sur la terre de la Réunion et l'autre écrasant une pédale d'effets. Ce second album a été enregistré quelques mois seulement après la sortie du premier, alors que le groupe enchaînait les concerts. Il reflète la croissance d'un groupe forgé et épanoui sur scène, ou jamais loin de la scène. Les nouveaux morceaux sont souvent nés dans un train entre deux concerts, ou pendant des balances, ou à l'hôtel, ou lors d'échanges de textos entre les deux Hoareau, Jean-Didier et Stéphane.

Fascinée depuis toujours par l'agent 007, elle a regardé ces films et a écouté les bandes originales des dizaines de fois. Tout un univers chatoyant de voyage, d'exotisme, d'érotisme, de luxe et de danger. C'est avec mélancolie qu'elle s'est remémorée tout cela en pleine pandémie mondiale. C'est alors que sont nées ces reprises de génériques, versions désossées, squelettiques, tel des souvenirs lointains et d'une époque faste et disparue que se remémorerait une chanteuse dans un bar de bluesman post-apocalyptique. Elle y joue du piano qui est la base de l'album. Ses complices Yan Péchin (guitare), Frederic Gastard (Sax) et Arnaud Dieterlen (Batterie) l'accompagnent dans cette rêverie-hommage à la fois douce et écorchée.

Sorti en 2020, l'album Source, interprété par la saxophoniste et compositrice londonienne Nubya Garcia, a été acclamé par la critique et sélectionné pour le prestigieux Mercury Prize. Elle revient avec un album de 9 remixes originaux où elle s'est entourée de nombreux artistes tels que Dengue Dengue Dengue, Kaidi Tatham, Georgia Anne Muldrow ou Moses Boyd.

Selah Sue est de retour avec son 3e album en forme de nouveau départ. Un retour multi-styles brillant, toujours marqué de son sens de l'humour et de sa bienveillance. Disponible en CD, vinyle et en éditions limitées double CD et double vinyle chacune avec 7 titres bonus (4 chansons inédites + 3 remixes).

Parfois, la musique est plus forte que les notes jouées ou les mots chantés. Parfois, c'est un esprit qui s'enflamme et brûle d'une flamme éblouissante. Au vu de la situation politique si volatile et désespérée dans les terres ancestrales sahariennes d'où vient Tamikrest, Tamotaït est plus qu'un album. C'est une résistance. Tamotaït signifie l'espoir d'un changement positif. Changement, comme l'arrêt des combats qui sévissent dans le nord du Mali. Changement, comme la possibilité de prospérer dans leur terre natale, l'Azawad. C'est une musique formée de pensées, de rêves et d'expérimentations collectives. C'est aussi une musique forgée en exil.