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Prenant pour titre un adjectif issu du grec apparu en France au XIXe siècle, ce roman d'Amélie Nothomb évoque ces personnages mythiques accompagnant les défunts jusqu'aux Enfers ou les en ramenant, à l'instar de Charon, de l'Ankou, d'Orphée ou d'Hermès. Electre 2023

Sans rivalité entre le rêve (symbolisé par le bleu) et la réalité (le rouge), cet album tourne autour de l'idée d'une reconnexion (le violet) entre deux mondes à priori opposés. Accompagné de Gail Ann Dorsey (musicienne de David Bowie et de Lenny Kravitz pour ne citer qu'eux), M nous invite à vivre ce rêve en réalité.

No Rush... Prenons notre temps, écoutons, composons. Ce moment d'intense solitude que fut le confinement a été pour Andy Emler l'occasion d'une réécoute des musiques du XXe siècle (Arnold Schönberg, Witold Lutoslawsky, György Ligeti, Maurice Ohana, Philippe Manoury...), puis d'une intense phase d'écriture. Dans cette suite composée tout spécialement pour les neuf musiciens virtuoses de l'orchestre (retour du guitariste Nguyên Lê), on retrouve, étendue, la pâte, la signature sonore emlérienne. Ses combinatoires orchestrales (l'orchestre, le jeu collectif mis en avant, pas de solo de piano), ses mélismes et autres métissages, la couleur ravélienne associée au feu rythmique stravinskien, sa subtile dialectique composition/improvisation et ses alliages de timbres inédits. Une fois de plus, Andy Emler est ici pianiste, compositeur, arrangeur, metteur en scène/en sons, mais aussi et surtout chef d'orchestre naturel, c'est-à-dire catalyseur d'énergies, d'enthousiasmes. La musique est architecturée tout autant que mouvementée...

Après un premier EP sorti fin 2021 écouté plus de 2 millions de fois sur les plateformes et une première partie remarquée sur deux dates de Jamie Cullum à la salle Pleyel, la très talentueuse Gabi Hartmann dévoile un premier album entre chanson, jazz et folk, où sa voix fait des merveilles. Accompagnée par le songwriter et producteur Jesse Harris (Norah Jones, Melody Gardot, Madeleine Peyroux...), la jeune femme semble déjà avoir vécu plusieurs vies pour irriguer sa musique de tant de nuances et de couleurs, parfaitement fondues dans un timbre de voix si personnel et des chansons à la dimension déjà supérieure.

La cumbia comme épicentre, et tout un monde pour amplifier les secousses : les musiques caribéennes, andines, afroaméricaines ou orientales, l'amour de la danse, le goût du dub, du rock, et de l'électronique dans une transe de percussions. La Cumbia Chicharra entrechoque avec sensualité la cumbia, les rythmes d'Amérique latine, les sons urbains et actuels. Le groupe marseillais assemble ses influences sans frontières. pour une musique savoureuse et explosive.

La compilation des 40 ans du festival Jazz à Vienne ! Pour fêter cet anniversaire, le festival s'associe au label Heavenly Sweetness pour célebrer le Jazz. Cette compilation est en deux parties, la première qui regarde vers un passé prestigieux (Past) et l'autre tournée vers le futur (Future). Past : les meilleurs moments de live dans le théatre antique de Vienne. Avec des noms prestigieux du jazz, du groove et des musiques du monde. Future : une sélection des meilleurs jeunes artistes de la scène jazz française, choisis suite à un appel à candidatures de plusieurs mois.

Hymnes et autres chants sacrés, berceuses, lamentations, chants de travail, chants de table, chants de guérison, chants de mariage. la vie se déroule en chantant et ce chant se partage traditionnellement en trois voix. Un must absolu pour ceux qui voudraient découvrir une des plus belles polyphonies de la frontière entre Europe et Asie. (E.Bours/Trad mag n115)

Pour la toute première fois, Deutsche Grammophon fait paraître un best of regroupant les plus belles oeuvres du prolifique Max Richter dans un double album. Sélectionnées par le compositeur lui-même, les pièces sont issues de ses albums solos, toujours salués par la critique, et de ses créations majeures pour le cinéma (The Leftlovers, Black Mirror, Hostiles, Marie Stuart Reine d'Ecosse.).

Avec ce premier album, Pierre de Maere s'impose comme la nouvelle sensation venue de Belgique : sa pop grandiose, son charisme magnétique, sa voix singulière font de lui un artiste inclassable et déjà incontournable. Porté par le tube Un jour je marierai un ange, Pierre de Maere confirme tous les espoirs qu'on attendait de lui.

Constatant que la chance, l'amour et le fait de laisser les choses se passer marchaient bien pour lui, Michael Head mène son Red Elastic Band dans un nouveau chapitre avec optimisme et certaines des meilleures musiques de sa carrière, annonçant son nouvel album produit par Bill Ryder-Jones (The Coral). Vénéré par ses pairs auteurs-compositeurs poids lourds et découvert par de nouvelles générations d'auditeurs avertis, tous ravis par les fruits de la carrière sinueuse de 40 ans de Head, l'auteur-compositeur-interprète de Liverpool entre dans une nouvelle ère de créativité et de collaboration avec Dear Scott. Promettant d'être un joyau scintillant coulé par les esprits et les coeurs des meilleurs musiciens du Merseyside, l'album de 12 titres est saupoudré à la fois de l'art de Ryder-Jones et de la musicalité lourde de The Red Elastic Band, que Head a découvert s'être "intensifié" après presque un an d'intervalle, le forçant à creuser plus profondément lui-même.